30 janvier 2008
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16:37
Nicki Verploegen Vandergrift (prononcez-le comme vous le pouvez) a écrit un livre de méditations à partir des écrits de Thomas Merton. Je m'en suis fait un livre de chevet d'où je nourris ma réflexion. Ma méditation de ce matin m'amène à mettre en parallèle l'ennui et la solitude.
La Solitude n'est pas l'ennui. C'est un vide habité mais pas un manque. C'est un sentiment de nudité devant une présence silencieuse. C'est une rencontre avec soi et sa vérité la plus authentique. C'est un temps d'être où l'être n'a rien à faire.
La Solitude engendre la contemplation alors que l'ennui cherche de l'action, histoire "de faire passer le temps!" Toute forme d'action, y compris celle de prier et de penser, peut n'être qu'un faux-fuyant, une porte de sortie et une perte d'énergie pour combler le besoin de se sentir utile à quelqu'un pour quelque chose.
L'ennui quête des réponses à nos questions, alors que la solitude habille nos réponses toutes faites d'une question fondamentale. Au début de sa conversion, François d'Assise a trouvé comme réponse à son besoin de sens une affirmation réconfortante: "Mon Dieu et mon tout!" C'est une très belle réponse pour entreprendre sa croisière dans la vie. Mais au terme de sa vie et de son cheminement, il a finalement trouver la question fondamentale à laquelle il cherchait une réponse: "Mon Dieu, qui es-tu et qui suis-je?"
La Solitude n'est pas l'ennui. C'est un vide habité mais pas un manque. C'est un sentiment de nudité devant une présence silencieuse. C'est une rencontre avec soi et sa vérité la plus authentique. C'est un temps d'être où l'être n'a rien à faire.
La Solitude engendre la contemplation alors que l'ennui cherche de l'action, histoire "de faire passer le temps!" Toute forme d'action, y compris celle de prier et de penser, peut n'être qu'un faux-fuyant, une porte de sortie et une perte d'énergie pour combler le besoin de se sentir utile à quelqu'un pour quelque chose.
L'ennui quête des réponses à nos questions, alors que la solitude habille nos réponses toutes faites d'une question fondamentale. Au début de sa conversion, François d'Assise a trouvé comme réponse à son besoin de sens une affirmation réconfortante: "Mon Dieu et mon tout!" C'est une très belle réponse pour entreprendre sa croisière dans la vie. Mais au terme de sa vie et de son cheminement, il a finalement trouver la question fondamentale à laquelle il cherchait une réponse: "Mon Dieu, qui es-tu et qui suis-je?"