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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 01:07

L’Évangile de ce cinquième dimanche du carême nous montre un Jésus qui enseigne par le geste. Il est dans le temple et on lui présente une femme prise en flagrant délit d’adultère. Jésus reconnaît le piège qu’on lui tend. L’adultère est un heureux péché qui ne se fait qu’à deux. Or, quand les Pharisiens disent que la loi de Moïse prévoit la lapidation pour un tel péché, ils ne disent pas tout de la loi. La loi prévoit que deux personnes prisent en flagrant délit soient lapider ensemble ou séparément. Or, où est l’autre co-accusé?  La femme n'avait probablement qu’une réputation mais il n’en fallait pas plus pour mettre Jésus à l’épreuve.

Plutôt que d’argumenter avec ceux qui l’interrogent, Jésus choisit de se pencher et tracer des lignes sur le sol. Ce qu’il écrit n’est pas important, c’est le geste qui compte. Le sol du Temple n’est pas fait de la même manière que le plancher des synagogues. Le plancher du Temple est fait de longues dalles en pierre pour représenter les tables des dix paroles de Dieu à Moïse ou le dix commandements lesquels se basent la foi juive. Par ce geste, Jésus dit à ceux qui l’interrogent que les commandements sont là pour s’évaluer soi-même et non pour juger les autres. C’est pourquoi il donne pour toute réponse : «Que celui qui est sans péché lui lance la première pierre.»

Dans notre paroisse à cinq communautés, nous proposons une démarche de pardon collective. C’est l’occasion pour s’interroger soi-même sur les valeurs en lesquelles on croit de note foi. Est-ce que je considère ses valeurs par rapport à moi-même ou est-ce que je m’en sers pour juger les autres?

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