13 août 2007
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Ceux qui ont lu Dialogue entre un homme d'Église et une femme de lettres tome I se souviendront que la coauteure de ce livre à succès avait un fils en 2002 qui souffrait d'un cancer du type colorectal. Il avait 38 ans et son fils avait 18 mois. Il avait alors 2% de chance de survivre. Il partage actuellement mon logement avec son épouse et son enfant. Ses chances de vaincre le cancer sont maintenant de 90% environ.
Martin Gray a écrit sur les forces de la vie. C'était le deuxième livre de sa collection, si je me souviens bien. Mais lire sur le sujet et le voir à l'action est différent. Jean-Pierre a une philosophie de la vie qui me dépasse. Faut-il passer si près de la mort pour ainsi saisir la force de la vie? Il n'a aucune religion, mais sa foi semble dépasser la mienne. C'est probablement parce que ma foi est imprégnée d'une forme de connaissance issue de la réflexion des grands penseurs. Jean-Pierre est un penseur qui nous fait réfléchir. C'est probablement l'expérience de la vie qui apeure le plus. La conscience peut arriver à un niveau où elle accepte l'inévitable sans raisonner. C'est ce qu'il a fait de son expérience avec la maladie. Il s'est fermé à tout autre commentaire qui ne convenait pas au succès de son combat.
Quand on est à ce point habité d'une telle force de vivre, faut-il une religion comme telle? Il me semble que c'est la différence entre l'eau du puits et l'eau du ruisseau. Cette dernière coule d'elle-même et ravive la nature sur son passage. Alors que l'eau du puits a besoin d'une pompe pour faire surface et ainsi accomplir sa mission qui est d'assouvir la soif chez l'humain. La religion serait alors la pompe, manuelle selon les prières conscientes et voulues, ou mécanique selon un rituel auquel on s'est si bien habitué qu'on ne se demande plus comment ça fonctionne. N'est-ce pas cela une pompe mécanique? On ne s'en occupe pas jusqu'à ce qu'elle se brise ou cesse de fonctionner. C'est alors que nous la questionnons. Elle devient un problème à résoudre.
Se peut-il que ceux qui questionne leur foi se sentent vidés de la force de la vie? J'ai eu de beaux échanges avec Jean-Pierre et cela m'aide à nommer l'essentiel de ma religion, celle qui pompe de la vie une force capable de changer les montagnes et surtout, de donner à boire à ceux qui ont soif. La religion choisit les élu(e)s qui pourront assouvir leur soif, alors que la nature s'offre à celui qui lui tend la main.
Martin Gray a écrit sur les forces de la vie. C'était le deuxième livre de sa collection, si je me souviens bien. Mais lire sur le sujet et le voir à l'action est différent. Jean-Pierre a une philosophie de la vie qui me dépasse. Faut-il passer si près de la mort pour ainsi saisir la force de la vie? Il n'a aucune religion, mais sa foi semble dépasser la mienne. C'est probablement parce que ma foi est imprégnée d'une forme de connaissance issue de la réflexion des grands penseurs. Jean-Pierre est un penseur qui nous fait réfléchir. C'est probablement l'expérience de la vie qui apeure le plus. La conscience peut arriver à un niveau où elle accepte l'inévitable sans raisonner. C'est ce qu'il a fait de son expérience avec la maladie. Il s'est fermé à tout autre commentaire qui ne convenait pas au succès de son combat.
Quand on est à ce point habité d'une telle force de vivre, faut-il une religion comme telle? Il me semble que c'est la différence entre l'eau du puits et l'eau du ruisseau. Cette dernière coule d'elle-même et ravive la nature sur son passage. Alors que l'eau du puits a besoin d'une pompe pour faire surface et ainsi accomplir sa mission qui est d'assouvir la soif chez l'humain. La religion serait alors la pompe, manuelle selon les prières conscientes et voulues, ou mécanique selon un rituel auquel on s'est si bien habitué qu'on ne se demande plus comment ça fonctionne. N'est-ce pas cela une pompe mécanique? On ne s'en occupe pas jusqu'à ce qu'elle se brise ou cesse de fonctionner. C'est alors que nous la questionnons. Elle devient un problème à résoudre.
Se peut-il que ceux qui questionne leur foi se sentent vidés de la force de la vie? J'ai eu de beaux échanges avec Jean-Pierre et cela m'aide à nommer l'essentiel de ma religion, celle qui pompe de la vie une force capable de changer les montagnes et surtout, de donner à boire à ceux qui ont soif. La religion choisit les élu(e)s qui pourront assouvir leur soif, alors que la nature s'offre à celui qui lui tend la main.