Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 06:51
undefinedIl y a des états intérieurs qui ressemblent aux périodes de froid intense comme nous sommes à connaître actuellement. Imaginez, il fait -24 C, ce qui équivaut à -35 C avec le facteur éolien. Il faut penser à soi pour se faire consolant pour les autres. Je réalise cela depuis les trois mois passés à Québec pour une réflexion sur ma vie qui changera l'avenir que je voudrais différent. On est de piètre consolateur lorsque l'on traîne avec soi une blessure inavouée. On pense que les gens nous rejetterait s'ils savaient, et pourtant ils reconnaissent le mal de vivre. C'est comme avoir un bouton d'acné en plein front. Tous le voient et ne savent nous transmettre leur doute. La solitude qui s'ensuit est indescriptible. Comme en période de froid intense, on se camoufle sous des épaisseurs en croyant que personne ne saura le frisson qui habite son âme. 

Monique me rappelait une phrase que j'ai dite et qui a été publiée dans l'un de nos Dialogue entre un homme d'Église et une femme de lettres, "let go and let God." Comment apprendre à lâcher prise et laisser Dieu agir? Il semble qu'il faut accepter que son espérance subisse l'épreuve des froids intenses pour qu'elle puisse se tourner vers sa source inspiratrice première. Les jeux sont faits et il faut attendre que les décisions qui me dépassent se prennent. Ce don est libre et confiant. L'Église est une mère qui n'approuve pas l'avortement. Elle ne me demandera jamais d'avorter un projet de vie engendré par Celui qui féconde la vie par son amour inconditionnel. Comme la sève de l'érable qui attend les doux temps pour faire couler son élixir qui deviendra sirop pour nos crêpes, l'ère est à l'espérance que seul le temps saura combler.
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 06:10
undefinedLa semaine dernière, nous avons été témoins du baptême de Jésus selon l'évangéliste Matthieu. Jean se demandait s'il était à la hauteur de la situation, compte tenu que celui qu'il allait baptiser  était plus grand que sa mission. Aujourd'hui, nous sommes témoins du même baptême de Jésus mais selon l'évangéliste saint Jean. Et ce geste engendre la semaine de l'unité des chrétiens. Mais nous avons avons vécu l'unité des chrétiens avec le service funéraires oecuménique des funérailles des 7 jeunes à Bathurst. 

Nous sommes témoins ici d'une conversion. Or, ce mot comprend deux mots: "Con" qui en grecque veut dire avec et "version". Pour expliciter notre perception, imaginons que nous sommes cinquante personnes témoins d'un même accident de voiture. Nous aurions chacun notre version des événements. Comment, dans les événements de la vie, prendre la version de Dieu du genre humain? Nous sommes témoins d'un amour de Dieu qui nous dépasse. Comment en êtes témoins?
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 05:51
undefinedUn vieillard s'est présenté à une célébration dominicale avec sa Bible sous le bras. Après la lecture de l'Évangile, le curé a annoncé qu'une autre personne fera l'homélie. Le vieillard se leva et alla à l'ambon et conta l'histoire qui suit.

Un pêcheur était au large avec son fils et le meilleur ami de son fils. Une tempête est survenue et la bateau s'est renversé. Le fils et l'ami de ce dernier se sont trouvés à l'eau. Le pêcheur savait que son fils savait nager. Mais il ne savait pas si son ami pouvait. Se disant que son fils ne pourrait pas vivre avec l'idée que son ami, qui ne savait peut-être pas nager, se soit noyé alors que le père a voulu sauver son fils, le père a choisi de lancer la bouée de sauvetage à l'ami d'abord. Quand ce dernier a été en sécurité, le père a tenté d'envoyer la bouée à son fils. Mais ce dernier était sous l'eau et il s'était noyé. Tel est l'amour du Père qui a sacrifié son fils pour tous ceux que son fils aimait."

Après la messe, deux jeunes se présentent au vieillard. Ils l'ont félicité et lui ont dit: "C'est une belle histoire, mais nous n'y croyons pas!" Le vieillard lui a dit: "Et pourtant, l'histoire est vraie. Je suis le pêcheur et votre curé qui vient de célébrer l'Eucharistie était le meilleur ami de mon fils."

Du haut de la croix, Jésus n'est pas le signe de l'amour de Dieu pour le genre humain, mais l'image d'une société qui rejette son Dieu. S'il y a un prix à payer, ce n'est pas l'amour de Dieu mais le rejet de l'humanité.
Partager cet article
Repost0
17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 15:59
undefinedLire Jean 20, 6-7
Un détail du tombeau trouvé vide en Jean attire mon attention. Marie-Madeleine voit la pierre enlevé du tombeau et accourt aviser les apôtres. Jean arrive le premier en regarde dans le tombeau mais sans y entrer. Il voit les linges gisant à terre. Arrive ensuite Pierre qui entre dans le tombeau. Il voit les linges gisant à terre, ainsi que le suaire qui avait recouverte sa tête; pas avec les linges, mais roulé à part dans un endroit. Pourquoi ce dernier détail entre les linges qui ont recouvert le corps et le suaire qui a recouvert sa tête. Les linges sont en piles sur le plancher alors que le suaire est roulé. Pourquoi?

Dans la tradition juive, le serviteur préparait la table pour le maître. Ce dernier mangeait seul et la serviette de table était le seul moyen de communication. Quand le maître avait fini de manger, il s'essuyait la bouche avec la serviette et la laissait chiffonnée sur la table ou sur le plancher et il partait. Cela voulait dire: "Tu peux débarrasser, j'ai fini." Mais s'il devait s'absenter et qu'il comptait revenir, le maître roulait la serviette, après s'être essuyer la bouche, et la déposait près de l'assiette. Cela voulait dire: "Ne débarrasse pas, je n'ai pas fini!"

Les linges qui ont recouvert le corps de Jésus étaient chiffonnés, laissés par terre. Ils représentaient l'histoire humaine de Jésus. Celle-ci s'est terminée avec la mort de Jésus sur la croix. L'histoire de son humanité est finie. On peut passer à autre chose. Mais le suaire qui a recouvert sa tête est roulé à part. Cela veut dire "Ne débarrassez pas, je n'ai pas fini, je reviens!" La tête représente les éléments essentiels à la vie spirituelle. Le discernement comme image du cerveau, les yeux comme images de l'âme, la bouche comme lieu de communion et la langue comme espace de la Parole. Au-delà de l'histoire, la mission n'est pas finie et il revient la continuer.

Jésus est revenu le 16 janvier dernier au centre K.C. Irving de Bathurst à l'occasion des funérailles des 7 jeunes athlètes décédés dans un accident de la route. Le service était oecuménique regroupant différentes dénominations chrétiennes. Les témoignages liés à la cérémonies pleuvent dans les journaux. Un souffle nouveau anime ceux et celles qui en ont été témoins de par leur présence et via les médias qui couvraient l'événement.

Jésus revient dans des situations inattendues et jamais souhaitables. Qui aurait eu l'audace de souhaiter un tel événement? Et pourtant, Jésus y était et à ajouter de brin de plus à sa mission commencée à un époque dont nous ne saurons nous souvenir.
Partager cet article
Repost0
16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 08:51
undefinedLire 1 Samuel 3,1-10. 19-21 - 4,1a
Nous avons été témoins d'une femme stérile qui était ridiculisée par sa rivale. Puis, Dieu a répondu à sa requête. Aujourd'hui, l'enfant qui actualise la bienveillance de Dieu pour celle qui est rejetée, Samuel ne comprend pas l'appel de Dieu. Il a fallu que Éli lui vienne en aide pour discerner l'appel reçu dans l'intimité de son être. N'oublions pas que Dieu appelle Samuel au milieu de la nuit alors que ce dernier est endormi.

Cela ne nous ressemble-t-il pas? Dieu nous appelle dans la nuit de nos expériences alors que souvent, nous sommes endormis. Dieu appelle aux moments que nous ne nous attendons pas. Il nous faut un prophète pour nous aider à saisir le sens de l'appel. Où sont les "Éli" de notre temps? 

Nous avons de ces moments où nous sentons que Jésus nous abandonne pour se retirer dans le désert. Simon et ses compagnons, ici signifiés par l'Église, lui disent: " Tout le monde te cherche." Mais Jésus leur répond: "Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle, car c'est pour cela que je suis sorti."

Jésus proclame la Bonne Nouvelle, mais il nous revient d'en vivre en ainsi être témoin d'une vie qui nous dépasse. La proclamation de Jésus devient ce que nous entendons, que faisons-nous de ces paroles qui souvent ressemblent à des feuilles mortes dans le vent des événements? Jésus était-il dans l'événement qui a rasé la vie de 7 jeunes du secondaire de Bathurst? Il n'est pas là où on l'attend. Il est au coeur de cette solidarité fraternelle qui ressemble drôlement à ces élans de générosité que nous retrouvons dans la période des fêtes avec les guignolées et toutes les mobilisations des gens qui soulager ceux qui pourraient avoir faim durant les festivités de Noël. D'autre part, faut-il vraiment des tragédies humaines comme nous avons connue pour mettre en évidence la solidarité dont nous sommes témoins depuis une telle tragédie? Jésus part pour une ailleurs inconnu quand l'homme démissionne de sa mission de baptisé.

Qui est Dieu qui se fait absent quand on en tellement besoin? Qui est l'homme qui se tait quand sa parole engendre la vie? Nous sommes ce Samuel qui croit en la parole de l'homme alors que c'est Dieu qui parle. Où est l'homme qui mettra les Samuels d'aujourd'hui à l'écoute de Celui qui appelle?
Partager cet article
Repost0
16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 07:15
96newyear-1-.JPGLire 1 Samuel 1,9-20
La liturgie propose la suite du 1er livre de Samuel. Anne n'a jamais désespéré de sa situation. Éli pensait qu'elle était ivre tant elle était habitée de sa prière. Une fois chez eux, Anne conçut un enfant qu'elle a appelé Samuel qui signifie "Dieu exauce." 

On confond souvent la pauvreté et la misère. Il faut combattre la pauvreté sociale car elle engendre la misère humaine. La pauvreté consiste à reconnaître ses limites et celles-ci  possèdent la liberté de créer des liens de solidarité pour reculer de telles limites. La misère, par contre, consiste à vivre les mêmes limites humaines mais, ne pouvant vivre les dimensions de la liberté, la misère se nourrit de l'espoir que quelqu'un percevra sa limite et lui viendra en aide. Dieu transforme nos misères en pauvreté dans le cadre des béatitudes, bienheureux les pauvres en esprit, le Royaume est à eux.

La misère est inadmissible. Elle engendre les préjugés. Dieu peut combler de tels manques, encore faut-il Lui faire confiance. Et dans sa sagesse, Dieu passe par les autres. Il y a des gens qui se sentent interpellés par la misère des autres et ils veulent contribuer à leur soulagement. Comment leur faire confiance? La foi en Dieu passe par notre confiance en les humains. Dieu nous réserve des surprises qui ne cesseront pas de nous surprendre! Cela fait partie de notre besoin de fécondité.
Partager cet article
Repost0
15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 04:44
BabyMoos-1-.JPGLire 1 Samuel 1,1-8
L'être humain a des besoins fondamentaux. Le besoin de fécondité est l'un d'entre eux. A cela s'ajoutent les besoins d'être heureux, de réussir sa vie et d'accomplir son baptême.

La liturgie de ce jour nous propose comme première lecture l'histoire d'un homme qui avait deux femmes, Peninna qui avait des enfants et Anne qui n'en avait pas. Un jour qu'il offrait le sacrifice, il distribua les parts de la victime à sa femme Peninna avec tous ses fils et toutes ses filles et à Anne, il ne donna qu'une part. Peninna cherchait, par des paroles blessantes, à mettre Anne en colère parce que le Seigneur l'avait rendue stérile. Celle-ci pleura et ne voulut rien manger. Son mari lui dit: "Anne, pourquoi pleures-tu, pourquoi es-tu malheureuse? Et moi, est-ce que je ne compte pas à tes yeux plus que dix fils?"

On peut s'inventer de fausses fécondité, prétendre à de grandes réalisations dans un monde de fiction, fait d'illusion et de présomptions. Mais la véritable fécondité se joue à différents niveaux. Certes, il y a la fécondité physique. Une table entourée d'enfants donne satisfaction au père qui n'a plus l'impression de ne plus laisser de traces de sa vie sur terre. Il y a la fécondité émotive qui se cristallise pour des cartes de voeux leur d'un anniversaire de naissance. On a alors engendré des rapports constructifs et les gens avec qui ses rapports sont bons manifestent leur affection dans des gestes simples telle qu'une carte de bon voeu. Et il y a la fécondité spirituelle tel un artiste qui engendre une toile, un poème, un roman, un film ou une chanson. Il peut alors fermer les yeux le monde qu'il quitte et faire confiance aux témoins qui parleront de son existence au-delà de son départ de cette vie.

Il n'y a pas de vie plus vite que celle qui a l'impression de n'avoir rien féconder. Et pourtant, Dieu sait à quel point une vie peut être féconde quand elle est bien vécue dans son intégrité. Là me semble être la source de tout croyance en ce monde qui passe.
Partager cet article
Repost0
14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 00:04
undefinedQue dire à des parents qui viennent de perdre un enfant dans un accident de la route qui a coûté la vie à 7 jeunes de 15 à 18 ans et à leur enseignante qui les accompagnait à une joute de volley-ball? Les mots manquent et le silence se fait alors très lourd. On voudrait dire mais il ne sort que des sons inaudibles. Cela me rappelle les funérailles que j'ai eues à célébrer un 23 décembre, celles d'une femme de 36 ans assassinée par son conjoint en présence de ses enfants, dont l'un était âgé de 3 mois et l'autre de 3 ans et demis.

La vie est fragile comme ce petit éléphant sculpté dans du cristal qu'une maman m'a donné à la suite du suicide de son fils. L'éléphant était beau et il était merveilleux lorsqu'il décomposait la lumière du soleil. Puis un jour, je l'ai échappé et il s'est égrené sur le plancher. Attristé et malheureux, j'expliquais à la mère mon malheureux incident. Je lui ai dit: "Cet éléphant sculpté dans le cristal était si beau!" Elle m'a répondu: "Oui il était beau, mais j'ai oublié de te dire combien il était fragile." J'ai insisté en disant: "Il était si merveilleux sous la lumière du soleil." Elle m'a répondu avec la même insistance: "Oui il était merveilleux, mais il était aussi fragile!"

Serions-nous plus prudents de nos vies si nous étions conscients de sa fragilité? Je ne sais pas. La vie est un don et il faut apprendre à la cultiver pour qu'elle porte son fruit. Ces départs tragiques et soudains ne laissent personne indifférente. On a ouvert l'école pour permettre aux jeunes de se rencontrer, de partager leur souffrance, de pleurer leur peine, de recevoir l'aide professionnel nécessaire. Tout est fragile, tant la vie que le bonheur et encore plus la foi. Ce sont tous des dons reçus qu'il nous faut cultiver pour qu'ils donnent leur plein fruit. Ce n'est que devant nos fragilités que nous apprenons à déployer nos forces de vivre, d'aimer et de croire.
Partager cet article
Repost0
13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 23:49
ATT242724-1-.JPGAprès trente ans de préparation, Jésus commence son ministère publique par le baptême reçu de Jean. Celui-ci se senti indigne du geste qu'il doit poser. Jésus préfère que ce qui paraît ne change en rien ce qui est. Mais qui est le premier et qui est le second entre Jean le baptiste et Jésus sauveur? Jésus serait-il le Sauveur du monde sans le baptême de Jean?

Le baptême de Jésus est-il comparable à celui que l'on reçoit enfant? À quel sacrement devons-nous comparer le baptême de Jésus. Le baptême de Jésus serait comparable au sacrement de la confirmation. Jésus a pris trente ans à préparer son ministère qui a duré trois ans, alors que le baptisé en Église prépare sa vie de foi du baptême à la confirmation pour ensuite assumer la responsabilité de la foi en laquelle il est baptisé. Nous sommes à la fois dans les sandales de Jean qui prépare la voie du Seigneur d'une part et laisser Jésus agir à partir de nos actions. Nous sommes à la fois précurseurs et initiateurs de vie, de foi et de solidarité. Dieu appelle et l'homme interpelle. Ces deux mouvements sont au coeur des baptisés.
Partager cet article
Repost0
11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 19:02
undefinedIl y a des secrets de famille qui surprennent! Un ami vient d'apprendre qu'il a une demie-soeur du côté paternel. Il a pris un repas en tête-à-tête avec elle. Après un échange fort agréable, il constate qu'il lui faut revoir sa perception de la famille. Il lui est possible de concevoir un rapport fraternel inédit et qui, jusqu'à maintenant. s'avère impossible avec ses propres frères et soeurs.

L'histoire familiale influence notre perception de l'Église. Une racine profonde est atteinte et cela marque notre humanité. En ce qui concerne mon ami, une aventure d'un soir, que l'on croyait sans lendemain, a donné des conséquences que l'on ne peut contourner. On peut passer outre une escapade d'un soir, mais on ne peut renier la conséquence d'un geste que l'on croyait sans lendemain.

 La perfection n'est pas de ce monde, mais cela ne nous soustrait pas de l'obligation à faire les efforts pour réajuster l'avenir. Combien de familles s'écroulent quand certains secrets font surface! Les souvenirs que nous gardons de l'histoire s'en retrouvent perturbés et il nous faut refaire l'image que nous avions maintenue des personnes en cause. Il y a des vérités aux quelles on ne s'habitue pas. 

Pour une raison que je ne m'explique pas encore, il me semble que notre perception de l'Église est aussi appelée à changer si elle vivre en harmonie avec la réalité. Plutôt que de se concevoir comme frères et soeurs en Jésus-Christ, si on se considérait comme des demi-frères et des demie-soeurs. Ce faisant, il nous serait probablement plus facile d'accepter nos différences. Ces dernières deviendraient des compléments acceptables et non des obstacles de base. Nous pouvons être animés d'une foi commune tout en vivant des expériences différentes. Il s'agirait alors de ne pas faire de ses expériences de foi des exclusivités à imposer à la foi des autres.
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Daniel LeClair
  • : Réflexion libre sur différents sujets sociaux, culturels, religieux. Je suis disponible à répondre aux questions des lecteurs.
  • Contact

Recherche

Pages

Liens