MOI, DIEU, j’aime tous les hommes et toutes les femmes,
Ça se comprend, puisque c’est moi qui les ai faits.
D’ailleurs, je les ai fabriqués à mon goût.
Tu dois te demander pourquoi je t’ai choisi.
Je t’aime à cause de tes qualités et de tes défauts.
Je t’aime à cause de tes misères et de tes grandeurs.
Je t’aime parce que tout me plaît en toi.
MOI, DIEU, c’est ainsi que je t’aime.
Tes moindres soucis et des joies m’intéressent.
Je ne me lasse pas d’entendre parler de toi,
De tes projets, de tes désirs…
J’aime te regarder rire et pleurer.
J’aime être avec toi, toujours.
Vas-tu finir par comprendre que je t’aime comme tu es?
ET que je te demande de m’aimer
Avec le cœur que je t’ai donné…
GARNEAU, Jean-Jacques, Le bonheur, c'est pour toi. Montréal. ED. Paulines, 1985, p.11
J’ai découvert la vie en 12 étapes je n’avais que quinze ans. Un geste déplacé par une personne que je ne soupçonnais pas capable d’un tel affront a provoqué chez moi un flot d’émotions que je ne saurais canaliser.
L’ami qui m’a accueilli dans mon désarroi a su m’amener là où il me fallait être pour que j’extirpe par moi-même ce venin qui empoisonnait mon existence. On peut se liberté d’un mal de vivre sans accuser ceux par qui le mal survient. Il y a des guérisons intérieures qui engendrent des élans de guérisseurs bien intentionnés. Cela forme des témoins dont la vérité s’exprime dans l’agir de tous les jours. Il n’y a pas encore de diplôme universitaire pour expliciter de telles vertus.
Les 12 étapes mise en place et élaborées pour les fondateurs des Alcooliques Anonymes n’ont plus à être justifiées. Elles ont fait leurs preuves dans tous les domaines où la vie fait mal. Que ce soit au niveau du sexe, des émotions, des narcotiques, des toxicomanes, des joueurs pathologiques ou d’alcoolisme. On m’a dit d’enlever le mot «alcool» de la première étape. C’est ce que j’ai fait.
Je travaille maintenant dans une maison de réhabilitation où ses étapes constituent la base de la démarche thérapeutique. Je ne suis pas ici à cause de mes compétences académiques acquises sur des bancs d’université. Je suis ici pour témoigner d’une méthode simple pour un mode de vie spirituelle qui sait s’enraciner dans l’expérience de la vie. Comme on me l’a proposé, j’ai enlevé le mot problématique pour n’y laisser que les parenthèses ( ). A vous d’y mettre la nature de votre défi pour vivre heureux.
1- Nous avons admis que nous étions impuissants devant (…), que nous avions perdu la maîtrise de notre vie.
2- Nous en sommes venus à croire qu’une puissance supérieure pouvait nous rendre la raison.
3- Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous le concevions.
4- Nous avons procédé sans crainte à un inventaire moral et approfondi de nous-mêmes.
5- Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts.
6- Nous étions tout à fait prêts à ce que Dieu élimine tous ces défauts.
7- Nous lui avons humblement demandé de faire disparaître nos défauts.
8- Nous avons dressé une liste de toutes les personnes que nous avions lésées et nous avons consenti à réparer nos torts envers chacune d’elles.
9- Nous avons réparé nos torts directement envers ces personnes dans la mesure du possible, sauf lorsqu’en ce faisant, nous risquions de leur nuire ou de nuire à d’autres.
10- Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous nous en sommes aperçus.
11- Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu, tel que nous le concevions, Lui demandant seulement de connaître Sa volonté à notre égard et de nous donner la force de l’exécuter.
12- Ayant connu un réveil spirituel comme résultat de ces étapes, nous avons alors essayé de transmettre ce message à d’autres toxicomanes et de mettre en pratique ces principe dans tous les domaines de notre vie.
Si on parle de «étapes» en français, j’aime aussi le mot «Step» en anglais. Dans la langue de Shakespeare, «a step» peut vouloir dire «étape» ou une «marche d’escalier.» L’important ce d’éviter l’ascenseur qui nous fait éviter les jalons décisifs des choix fondamentaux.
J’aurais aimé titrer ce blog «La Vérité toute cruelle» mais la Vérité n’a rien de cruel. Elle est juste difficile à entendre tant elle dérange. Au procès de Jésus, Pilate lui avait bien demandé : «Qu’est-ce que la Vérité?» Plus de deux milles ans plus tard, on est encore à tenter de la définir. On sait qu’en théorie, c’est une notion intellectuelle afin de mieux comprendre autrement. La véritable vérité est comme un sel fin qui glisse entre nos doigts. Dès qu’on pense comprendre, on est confronté à des événements qui remettent tout en question.
J’ai demandé à un confrère prêtre, chevronné en formateur qu’il a été, de m’accompagner dans une démarche de discernement vocationnel. Je ne remets pas mon sacerdoce en question. Mais il me manque de ne pas avoir un ministère ajusté à mon charisme baptismal. Je suis heureux comme thérapeute à la maison de réhabilitation qui m’a engagé et je suis heureux comme prêtre pour célébrer la foi des baptisés autour des rites religieux. Mais je ne peux pas conjuguer ces deux aspects fondamentaux de mon être pour ma propre santé mentale. J’ai besoin de mes congés pour me reposer des expériences cruelles dont je suis témoin à tous les jours. Par contre, c’est seulement dans ces moments que je suis disponible pour exercer mon ministère sacerdotal. Cette semaine, une cliente m’a questionné sur l’alliance que je porte au doigt. J’ai répondu que je suis marié. Quand elle a demandé qui était ma femme, j’ai répondu spontanément, l’Église. Je me sens endeuillé de cette Épouse à qui j’ai engagé mon avenir pour le meilleur et pour le pire.
Faut-il qu’il en soit ainsi? C’est la question qu’il me faut discerner. On s’émeut des moindres mouvements du pape au Vatican, mais on n’entend plus le message de nos évêques qui sont nos premiers pasteurs. Le bon Peuple de Dieu n’a pas encore intégré le dynamisme que voulait insuffler le Concile commencé par le pape Jean XXIII et terminé par le pape Paul VI. Pour ce Peuple devenu itinérant dans sa manière de croire, l’Église est encore à Rome, loin de la réalité de nos cours-arrières. Je ne blâme nullement les évêques qui ne peuvent plus engagé mes services de prêtre ordonné. Le Peuple qui leur est confié n’est tout simplement pas synchronisé à leur fréquence radio. Qui a entendu la position des évêques du Québec sur l’aide médicale à mourir ou la réaction de la Conférence des Évêques Catholiques du Canada sur le projet de loi proposée du gouvernement fédéral qui va dans le même sens?
Je ne renierai jamais ma foi, ni en Dieu ni à Son Église. J’ai juste besoin de la resituer pour mieux la vivre, quitte à me priver de la célébrer en public comme j’aimerais tant le faire plus souvent. Pour ceux à qui je manque pour présider leurs rassemblements de foi, sachez que vous me manquez tout autant. Sachez aussi que je suis très heureux auprès de ces gens qui ne peuvent plus cacher leur mal de vivre et qui veulent se relever après une chute, quand ce n’est pas une énième rechute, qui pourrait leur être de plus en plus fatale. C’est une triste maladie où le «mal a dit» sans toutefois avoir eu le dernier mot. Je ne suis pas triste pour autant. J’ai toujours la joie de vivre et de croire au-delà de toute espérance. Je communique mon message avec le même sens de l'humour que vous me connaissez. Je me sens comme ces femmes silencieuses au pied de la croix de Celui qui a aimé jusqu’au dernier souffle. Elles se savaient porteuses de vie, mais comment l’engendrer dans de tels événements? C’est ce que je tente de discerner avec l’aide de Dieu et le soutien de mon accompagnateur spirituel.
J’ai œuvré près de vingt ans auprès des alcooliques et des toxicomanes avant d’être ordonné prêtre en 2003. L’évêque qui m’a ordonné diacre en 1999 en avait fait mention dans son homélie. Cette expérience est alors passée inaperçue dans mon expérience en Église dans le diocèse qui m’a fait diacre en 1999 et prêtre en 2003. Pourtant, je me savais animé des principes de sobriété qui pour moi devenaient les jalons d’une spiritualité qui dépassent les bases des conventions traditionnelles alors admises comme un fondement incontournable.
À cause de mes nouvelles fonctions comme thérapeute dans une maison de réhabilitation reconnue, je suis à lire ce livre des Alcooliques Anonymes appelé «Le Gros Livre» afin de m’approprier des notions apprises il y a longtemps. Je relie ce livre avec d’autres lunettes, avec une nouvelle perspective empreinte de mon expérience comme homme d’Église et homme de foi. Je reconnais et j’apprécie mes confrères prêtres plutôt religieux dont la liturgie bien célébrée prédomine l’expérience de foi de ceux et celles qui devraient y assister avec vénération.
Ce «Gros Livre» des alcooliques Anonymes a connu plusieurs éditions. Les différentes préfaces témoignent du cheminement de ce mouvement d’hommes et de femmes qui devrait influencer notre manière de croire et de vivre notre foi commune. L’homme est capable du plus grand alors qu’il se sent le plus petit de tous les êtres qui vivent sur cette terre. Oui, ce mode de vie peut profiter à tous et il repose sur le témoignage bénévole d’un agir divin dans une expérience humaine. Le monde est affligé d’un mal de vivre et il a été écrit en 1935 qu’on «devrait survivre ensemble ou mourir chacun de son côté.» Telle est la situation de l’Église d’aujourd’hui. «Nous devons réaliser l’unité de notre association ou bien disparaître de la scène.» (p. xix)
Comme la foi, «l’alcoolisme n’établit pas de distinctions sociales; nous constituons un bon échantillonnage de la société américaine et à l’étranger, on le constate que la même chose se produit en ce moment. Dans le rassemblement de religions que forment nos membres, nous réunissons des catholiques, des protestants, des juifs, des hindous et des bouddhistes. Plus de 15% de nos membres sont des femmes (1950). (P. xx)
Quoiqu’on en dise, l’Église a probablement fait l’erreur que les alcooliques et les toxicomanes ne peuvent se permettre. «Une approche émotionnelle superficielle suffit rarement à les aider. Le message destiné à ces gens atteints d’alcoolisme doit être profond et faire le poids. Dans presque tous les cas, leurs idéaux doivent être fondés sur une force plus grande qu’eux-mêmes s’ils veulent être en mesure de refaire leur vie. (P. xxvi)
Bill, l’un des fondateurs des Alcooliques Anonymes, a écrit le témoignage de sa vie en 1935 qui vaut encore pour 2016. Il incarne dans sa vie la mission de toute l’Église qui a connu des heures glorieuses que l’histoire ne saurait renier. Il a écrit : «C’était simple, mais pas facile; il fallait y mettre le prix. Cela signifiait l’anéantissement de mon égocentrisme. Je devais m’en remettre en toutes choses au Père de lumière qui règne sur nous tous.» (p.13).
S’inspirant qu’un père de l’Église, il écrira : «La foi sans les œuvres est une foi morte, disait-il. Et c’est particulièrement vrai pour un alcoolique! Car, si un alcoolique néglige d’enrichir et de perfectionner sa vie spirituelle par son action auprès des autres et le don de soi, il ne pourra pas survivre aux épreuves et aux dépressions qui le guettent. S’il ne se tenait pas ainsi occupé, l’alcoolique boirait sûrement de nouveau et, sûrement aussi, mourait-il. Alors, la foi serait morte en effet. C’est ainsi que nous voyons les choses.» (p.14).
La foi, pour les gens à qui je consacre mon avenir sans en faire un ministère spécifique reconnu, est une question de vie ou de mort. Ils ont beau savoir la nature de leur mal de vivre et comprendre la misère de leur existence, s’ils ne croient pas en leur sobriété, en leur recouvrement qui implique l’équilibre des valeurs, les efforts engagés n’ont aucune garantie. Bill écrira une phrase porteuse de sens et d’espérance : «La foi doit accomplir son œuvre vingt-quatre heures sur vingt-quatre en nous, par nous, ou nous périrons.» (p.15)
Je crois en la théologie qu’on m’a enseignée et qui m’a permis d’être ordonné dans l’Église qui m’a baptisé. Mais je ne peux pas renier la foi que nos ancêtres des premières heures, les apôtres à la suite de Jésus, nous ont léguée comme une espérance toujours renouvelée tant on a besoin de croire, au-delà de ce que l’on sait ou que l’on ait compris. Je suis de la lignée des premiers apôtres et ces gens rejetés, parce qu’alcooliques, toxicomanes ou affectés par d’autres dépendances, sont mes principaux témoins. Jésus est ressuscité. Une personne qui se relève par la grâce de sa foi est plus fort que celle qui n’est jamais tombée.
Depuis plus d’un mois que je suis revenu à mon ancien métier de thérapeute dans une maison de réhabilitation. C’est là que j’ai renforci ma foi, à voir des hommes et de femmes de grandes valeurs se relever des ombres obscures de la dépendance aux drogues, aux médicaments et à l’alcoolisme.
Ils ont inspiré les thèmes des grands moments de ma vie. À mon diaconat, en août 1999 à Caraquet, le thème était : «Dieu est Amour; Rappelle-nous le Daniel.» Et mon ordination sacerdotale en mai 2003 avait pour thème : «Une Église de pauvres à bâtir.» Je trouve mon bonheur dans ce que je suis et non dans ce que je fais ou selon mes avoirs accumulés avec les années. «Pierre qui roule n’amasse pas mousse» dit le dicton. À rouler ma bosse j’en ai perdu sa mousse.
Personne ne peut me juger selon les critères de la société. Celle-ci s’est perdue dans ses essais sans lendemains. Dans trop de secteur de la vie, nous en sommes encore aux balbutiements des débuts de la révolution tranquille. C’est comme si le temps s’était arrêté et qu’on ne sait plus sur quelle chaîne tirer pour se remettre en marche.
Il est vrai qu’on a développé des services spécialisés que l’histoire n’a jamais connus. Mais nous sommes aussi aux prises avec des syndromes d’un mal de vivre inédit. Je me demande si on va un jour enlever le mot «bonheur» du dictionnaire tant on n’y croira plus! Peut-être n’existe-t-il pas de vrai bonheur, uniforme pour tous comme dans une grande religion aux chorales agencées! À moins que le vrai bonheur soit fait de petites joies glanées ici et là pour enfin le partager avec d’autres petits bonheurs échappés dans certains détours négociés trop vite.
Peut-on combler un grand vide avec de petits riens? Oui, je rencontre des yeux sombres de la vie à tous les jours. Mais le miracle de la vie, car il en existe encore de ces merveilles inexpliquées, c’est que ces yeux sombres deviennent petit à petit des regards sobres pour revoir des beautés oubliées par le mal de vivre. À moins que ce soit le syndrome de vivre mal! C’est à voir!
Les éloges fusent de toutes parts à la suite du décès de René Angélil. Je lis, j’écoute et je regarde tout ce qui peut se dire de cet homme plus grand que nature. L’aurions-nous connu sans le succès artistique de Céline Dion? Cette relation amoureuse aux forces herculéennes doit-elle passer à l’histoire tant on ne se croit pas capable d’un tel privilège?
Denise Bombardier est la seule commentatrice à faire publiquement référence à la foi de René Angélil. C’était un chrétien syrien qui croyait comme un Syrien. Son mariage avec Céline Dion et ses funérailles témoignent qu’il était un catholique. Était-il pratiquant? On ne l’a jamais vu entrer dans une église ni faire son signe de croix. Mais est-ce nécessaire?
L’entrevue que René a accordé au journaliste Stéphane Bureau et qui a été diffusée à l’émission 1001 vies à Radio-Canada est pognant. Le succès du duo Angélil-Dion a un prix. Ça se traduit par un manque intérieur indicible. René n’a pu en parler sans émotion. Il a du interrompre l’entrevue pour pleurer loin de la caméra. René le dira lui-même, un tel mode de vie peut être beau mais c’est superficiel. Le réel est à un autre niveau, dans l’amour intime entre René et Céline qui a engendré les jumeaux et leur grand frère pour devenir une famille sans histoire à publier dans les grands annales des médias.
René Angélil croyait au Québec mais était exigent envers le Québécois qui s’impose des limites à son talent. Il croyait plus dans le Québécois que le Québécois lui-même. Le talent, l’amour et la soif de vivre de Céline a franchi des frontières que le Québécois moyen croit encore impossible à sautiller. Le Québec est à accueillir de nouveaux Syriens. Y discernera-t-il un nouveau René en devenir? Oui, s’il existe une nouvelle Céline dans ses terroirs. .
La spiritualité est le propre de l’homme. Dans tous les éléments de la création, l’humain est le seul à être doté d’une conscience unique issue de la spiritualité. Le Québec a une spiritualité qui se manifeste plutôt par la générosité de ses artistes à parrainer des causes sociales au lieu de fréquenter les sacrements. Ce passage à la générosité gratuite fait référence à un ensemble de principes qui permet la transition entre l’inspiration personnelle et l’action sociale.
Ces principes se définissent comment étant la charité, l’unité, la fraternité et le patriotisme. Les artistes qui embrassent une cause sociale sont autant de témoins d’une force de la vie qui transforme la mort en un passage incontournable plein d’espérance. Personne ne mettra en doute sa générosité envers les candidats de Star Académie qui a occupé mes dimanches soirs. Que dire de son implication dans la fondation de l’hôpital Sainte-Justine? C’est ainsi de la fondation de Madame Dion pour les matériels de classe des enfants, de l’engagement de Dan Bigras envers le Refuge ou un P.A. Méthote pour la santé mentale. Ces élans de générosité toute gratuite sont autant d’éléments spirituels capables d’inspiration toutes les formes de religion, pour ceux qui en ont besoin.
L’héritage spirituel de René Angélil et Céline Dion dépassera tous les calendriers qui marqueront le temps, si on veut bien s’en souvenir. Pour ma part, je souhaite établir une formule de formation populaire à l’image des engagements des artistes qui veulent changer le monde sans s’imposer. La formule est choisie et elle s’avère prometteuse. Il ne faut que y croire pour lui donner sa chance, comme René a cru aux nouveautés émergents.
Merci monsieur Angélil. Pour vous, la vérité et l’éternité commencent, comme le chantait Michel Delpech. Reposez en paix. Puissions-nous ne jamais oublier votre apport à ce que le Québec est capable. C’est la seule manière que l’on pourra continuer ce que vous avez commencé, si on veut bien s’en inspirer. Oui, René Angélil était un catholique pratique inspirant pour ceux qui croient comme Dieu qui a confié la création à la bienveillance des humains. Merci René.